Suisse: Interview Rosyone
Graffiti Black Blog s'est entretenu avec Rosyone, jeune femme active, depuis le début des années 90, dans un milieu graffiti ultra machiste. Passionnée de culture hip hop, elle réalise des lettrages complexes accompagnés de bboys qui n'ont rien à envier aux productions masculines.
« Je me suis intéressée au mouvement hip hop en 1989. En 1988, j'étais fan du morceau Locomotion de Kylie Minogue (il y avait un tag à la bombe sur l'arrière de la pochette) et des 45 tours de rap de mes sœurs. Je suis allée en famille à Paris et Berlin ou j'ai pris plein de photos. J'ai aussi rencontré des writers à côté du mur de Berlin. Je suis allée avec ma sœur à un évènement disco pendant lequel se déroulaient une compétition de breakdance et une démonstration de graffiti. J'étais vraiment très heureuse de rencontrer des gens qui partageaient la même passion que moi. »
« Zambo et Tares sont les personnes les plus importantes de ma vie graffiti. Ils sont plus vieux que moi et m'ont emmenée régulièrement à différents jams partout en Europe. Ils m'ont tout appris sur la culture hip hop et sur le train writing »
« Je ne suis pas très critique envers mon travail. Après avoir peint une pièce, la plupart du temps je la regarde et je me dis : Wow ! J'adore quand une pièce a des couleurs éclatantes, pas trop propre mais avec les éléments typique du graffiti old school. »
« J'étais membre de nombreux crews. Mais la plupart des gars ont arrêté. Je pose toujours ONT et Blow Sky High. »
L'interview est à lire dans son intégralité ici
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